Les installations illusionnistes et anamorphiques jalonnent le parcours des collections permanentes, habitant les espaces interstitiels qui échappent habituellement au regard en se jouant de nos sens.
Chasse aux trésors
Dès l’entrée du péristyle, le visiteur est confronté à l’œuvre Prémonition : trois grandes portes d’accès au musée nous transportent vers les fenêtres du premier étage, tel un rétroviseur impressionniste.
Une fois atteint le premier étage et la salle des peintures, on y découvre En attendant Godot, et sa fameuse chaise tronquée, toujours inoccupée… Mais pas moins importante que la chaise du pape Alexandre VII.
Redescendant par le grand escalier en fer à cheval, longeant le mur vitré donnant sur cours, on aperçoit au loin Anamorphose, l’escalier des escaliers.
À l’entrée de l'exposition temporaire, l’œuvre Vice versa se joue de nos repaires cardinaux et anticipe une montée des escaliers.
Ponctuée de messages fluos électriques, c’est l’œuvre Où suis-je ? L’au-delà est chargé de mystères à venir et Alice n’a qu’à bien se tenir.
À la sortie de l’exposition temporaire, l’œuvre Les feux de la rampe, une rampe un peu folle semble vouloir danser avec le mur, alors qu’une fois la descente accomplie, l’œuvre Dernière chance nous interpelle : et si l’on prenait notre vie en main ?
Une fois sorti du musée, un détour par la rue Gustave Simon s’impose pour terminer cette chasse aux trésors, ce dédale muséal, et contempler en marchant l’œuvre Premières loges, qui projette aux dimensions théâtrales des détails oubliés de votre visite au Musée des Beaux-arts de Nancy.