Du 7 novembre 2014 au 23 février 2015
L’aventure artistique des Rouart commence avec Henri. Élève de Corot et de Millet, il exposera avec les impressionnistes et son ami Degas. Parallèlement, ce polytechnicien et industriel se constitue tout au long de sa vie une collection impressionnante. Il reçoit, dans son hôtel particulier rue de Lisbonne à Paris, nombre d’artistes, peintres, musiciens, écrivains… initiant un réseau dans lequel les liens amicaux et familiaux vont se croiser.
Son fils Ernest sera l’époux de Julie, fille de Berthe Morisot et nièce d’Édouard Manet. Unique élève de Degas, il copie notamment avec le maître au Louvre le tableau de Mantegna, La Sagesse des vices, présentée dans l’exposition.
Également petit-fils d’Henri, Augustin est le père de l’académicien Jean-Marie Rouart que l’on retrouve enfant sur nombre de tableaux. Qualifié par Bruno Foucart de « moderne des années [19]30 », Augustin Rouart reste à l’écart des grands courants du XXe siècle. Pour définir sa peinture, on a parlé de réalisme magique.
Près de 130 oeuvres provenant de collections publiques, telles que le musée d’Orsay, le musée Marmottant-Monet, le musée des Années Trente et de nombreuses collections particulières, rassemblaient des œuvres signées des Rouart, mais aussi des grands maîtres de l’impressionnisme, et amis de la famille, tels Degas, Monet ou Morisot.
Commissariat : Charles Villeneuve de Janti, directeur du musée des Beaux-Arts de Nancy.
Catalogue publié aux éditions Gallimard.